- Lorsque j’ai démarré la batterie, je n’écoutais que du rock, du hard rock et donc je jouais et n’écoutais que ce style pendant 2-3 ans et j’ai saturé. J’ai même arrêté une période. Je jouais également la guitare en parallèle et j’avais même acheté une méthode qui me faisait découvrir un peu la musique classique (pour la guitare), la bossa nova (les richesses culturelles du Brésil) un peu de Jazz. Je stagnais à la batterie jusqu’au jour où j’ai découvert le jazz en écoutant une émission de Jazz à la radio. Ce jour là, j’ai découvert que l’on pouvait faire des choses plus attrayantes à la batterie.
Mon conseil serait donc : ouvrer vos oreilles aux autres musiques, de styles différents. Cela vous permettra même si voulez ne jouer que du rock d’assimiler des d’autres couleurs et d’être plus créatif dans votre jeu. Ce thème est développé dans un article de ce blog (Pourquoi connaître d’autres rythmes)
- Je suis resté concentré pendant longtemps sur les rythmes en 4/4. C’est clair que la plupart du temps on entend des chansons basées sur ces rythmes et on est bercé par ces rythmes. Je trouve que c’est une erreur de ne pas intégrer des rythmes asymétriques, car plus tard vous essayerez, plus difficile vous aurez à assimiler le rythme. On est vraiment perturbé lorsque l’on essaie un rythme asymétrique car les rythmes 4/4 sont imprégnés en nous. En effet, en cas de solos en 4/4 vous ne réfléchissez plus … mais lorsque vous devez jouer un solo en 5, certains réflexes reviennent vite. Deuxième conseil : ouvrez vous aux rythmes asymétriques. Facile à dire me direz vous; voici quelques conseils : la musique Arabe est souvent basée sur des rythmes asymétriques (même si je ne suis pas un spécialiste, je trouve que pour un batteur cela vaut la peine d’essayer pour se rendre compte qu’il y autre chose à visiter). En France, des professeurs sont spécialiser dans cette culture.
- Travail avec un métronome. Conseil évident me direz-vous : facile, oui. Mais si je viens avec ce conseil, c’est pour revenir à des cas plus pertinents. Lorsque l’on joue avec un CD on ne se rends pas toujours compte que le l’enregistrement nous dirige. On se dit que l’enregistrement devient le métronome; oui quelque part. Mais lorsque l’on joue avec l’enregistrement, le jeu du batteur mène la danse et sa présence domine. On a l’impression que ce que l’on a jouer est bon. Mais il est intéressant de retravailler ce que l’on a joué sans l’enregistrement et de s’écouter (s’enregistrer) pour se rendre compte de l’état d’avancement. Jouer également ce que vous avez travaillé avec un métronome, vous vous rendrez compte du décalage. Un truc : tant que vous entendez le décalage, continuez. Dés que vous n’entendez plus le métronome : vous êtes le métronome ;-). Autre utilisation du métronome : utilisation avec un groupe. Ceux qui jouent en groupe l’on sûrement déjà rencontré : ne pas être ensemble. Chacun accuse l’autre de ne pas être dans la mesure, dans le tempo, le groove est altéré … « Tu accélères, mais non c’est toi qui ralenti » : on connait tous ce moment. Le conseil : jouez ensemble avec le métronome. Je vous assure que l’exercice est difficile. Mais on ne pourra accuser le métronome car il ne se trompe pas, il ne triche pas ! Tout le monde est à l’écoute du métronome, on va se focaliser sur lui et cela rassemblera tout le monde… Donc le conseil dans ce cas : lorsque vous sentez ce type de malaise : mettez le métronome sur un ampli pour que tout le monde l’entende et travaillez ensemble. Constatez l’amélioration que cela vous apportera.Cela mettra peut être en évidence que tout le monde en a besoin : travaillez tous avec un métronome … mais pas tout le temps !
D’autres conseils … : des tas mais avant tout : persévérance … armez vous de patience … travaillez régulièrement mais toujours avec plaisir … un article plus en détail à venir…
Cet article participe au jam des musiciens-blogueurs sur le thème : “Les 3 conseils que j’aurais aimé avoir lorsque j’ai commencé la musique” organisé par le Blog Batteur Débutant.